Description

Jean Signovert (1919-1981): épreuve d’artiste sur papier signée dédicacée. Dimensions 52 x 37cm Biographie Orphelin de père, le jeune Jean Signovert prépare un brevet de mécanicien, qu'il obtient en 1939, tout en fréquentant l'atelier d'Abel Renault qui l'initie à la gravure. Avec la Seconde Guerre mondiale, tout s'interrompt en 1939 où il est mobilisé, pour ne reprendre qu'en 1943 où il entre à l'École des beaux-arts de Saint-Étienne. C'est son ami Roger Chastel, rencontré en 1946, qui présente Jean Signovert à Aimé Maeght, lequel l'expose immédiatement et durablement dans sa nouvelle galerie. Maîtrisant le dessin et la gravure, mais aussi d'un tempérament de « parigot blagueur et tendre attirant naturellement les amitiés »[2], Signovert pénètre rapidement tant le monde des artistes (Georges Braque, Jacques Villon, Henri Laurens, Alberto Giacometti, Nicolas de Staël, Alexander Calder, Roger Bissière, Jean Arp...) que celui des écrivains (Francis Ponge, Pierre Reverdy, René Char...). En même temps que se constitue à la Galerie Maeght un groupe de jeunes peintres et sculpteurs abstraits que Maeght exposera régulièrement sous le nom de Les mains éblouies et où à Jean Signovert se joignent Pierre Dmitrienko, Bernard Quentin, Serge Rezvani, Robert Baudinière, Raymond Mason et Jacques Lanzmann, la galerie lance une revue périodique intitulée Derrière le miroir dont le responsable est alors Jacques Kober et dont le n°59, publié en 1957, sera enrichi de lithographies originales de Jean Signovert. Jacques Kober, Jean Signovert et Pierre Golendorf entreprennent alors ensemble la création des Éditions Réclame Paris qui, quoique d'une vie éphémère (1948-1950), éditent Paul Éluard, Eugène Guillevic et Aimé Césaire[3]. En même temps que de créer son œuvre, la vie de Jean Signovert se consacre, sur la presse à bras de son atelier, à tirer les gravures de, entre autres, Georges Braque[4], Jean Arp[5], Maurice Estève, Serge Poliakoff et Olivier Debré. En 1980, Jean Signovert est nommé professeur à l'École nationale supérieure des beaux-arts, fonction qu'il n'a malheureusement pas le temps d'exercer, décédant peu après l'ouverture de son atelier. Lors de son inhumation, c'est son ami Jacques Busse qui prononce l'éloge du disparu : « L'artiste professionnel qu'il eut à cœur de se montrer toute sa vie dut, pendant de longues années, mettre son talent de graveur au service de grands aînés ou de compagnons plus favorisés. Non seulement il n'en conçut jamais de rancœur, mais il reconnut toujours avec bonheur que sa connaissance de la gravure lui avait, d'une part facilité les conditions matérielles de sa vie d'artiste, d'autre part apporté de nombreuses amitiés précieuses »[2]. Type:Composition mixte Caractéristiques:Signé
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JEAN SIGNOVERT 1919-1981 EPEUVE DARTISTE COMPOSITION ABSTRAITE SIGNÉE XXeme

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Jean Signovert (1919-1981): épreuve d’artiste sur papier signée dédicacée. Dimensions 52 x 37cm Biographie Orphelin de père, le jeune Jean Signovert prépare un brevet de mécanicien, qu'il obtient en 1939, tout en fréquentant l'atelier d'Abel Renault qui l'initie à la gravure. Avec la Seconde Guerre mondiale, tout s'interrompt en 1939 où il est mobilisé, pour ne reprendre qu'en 1943 où il entre à l'École des beaux-arts de Saint-Étienne. C'est son ami Roger Chastel, rencontré en 1946, qui présente Jean Signovert à Aimé Maeght, lequel l'expose immédiatement et durablement dans sa nouvelle galerie. Maîtrisant le dessin et la gravure, mais aussi d'un tempérament de « parigot blagueur et tendre attirant naturellement les amitiés »[2], Signovert pénètre rapidement tant le monde des artistes (Georges Braque, Jacques Villon, Henri Laurens, Alberto Giacometti, Nicolas de Staël, Alexander Calder, Roger Bissière, Jean Arp...) que celui des écrivains (Francis Ponge, Pierre Reverdy, René Char...). En même temps que se constitue à la Galerie Maeght un groupe de jeunes peintres et sculpteurs abstraits que Maeght exposera régulièrement sous le nom de Les mains éblouies et où à Jean Signovert se joignent Pierre Dmitrienko, Bernard Quentin, Serge Rezvani, Robert Baudinière, Raymond Mason et Jacques Lanzmann, la galerie lance une revue périodique intitulée Derrière le miroir dont le responsable est alors Jacques Kober et dont le n°59, publié en 1957, sera enrichi de lithographies originales de Jean Signovert. Jacques Kober, Jean Signovert et Pierre Golendorf entreprennent alors ensemble la création des Éditions Réclame Paris qui, quoique d'une vie éphémère (1948-1950), éditent Paul Éluard, Eugène Guillevic et Aimé Césaire[3]. En même temps que de créer son œuvre, la vie de Jean Signovert se consacre, sur la presse à bras de son atelier, à tirer les gravures de, entre autres, Georges Braque[4], Jean Arp[5], Maurice Estève, Serge Poliakoff et Olivier Debré. En 1980, Jean Signovert est nommé professeur à l'École nationale supérieure des beaux-arts, fonction qu'il n'a malheureusement pas le temps d'exercer, décédant peu après l'ouverture de son atelier. Lors de son inhumation, c'est son ami Jacques Busse qui prononce l'éloge du disparu : « L'artiste professionnel qu'il eut à cœur de se montrer toute sa vie dut, pendant de longues années, mettre son talent de graveur au service de grands aînés ou de compagnons plus favorisés. Non seulement il n'en conçut jamais de rancœur, mais il reconnut toujours avec bonheur que sa connaissance de la gravure lui avait, d'une part facilité les conditions matérielles de sa vie d'artiste, d'autre part apporté de nombreuses amitiés précieuses »[2]. Type:Composition mixte Caractéristiques:Signé
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